jeudi 29 mars 2012

Pourquoi Babel? Pourquoi Bruegel?




Bof ! Il fallait bien commencer quelque part. 
Non, ceci n'est pas le sucre à la crème de ma mère
Puisque l’espéranto, cette langue de tous les espoirs qu’on voulait universelle, n’a jamais vraiment pris – comme le sucre à la crème de ma mère d'ailleurs – il fallait bien que l’homo translatus (et sa contrepartie féminine dont je suis l’homa translatusa*) poursuivent l’œuvre de Dieu et fassent en sorte que tous les peuples puissent se comprendre, à défaut de pouvoir s’entendre.

J'aime les toiles des deux Bruegel, père et fils. 
Pieter Bruegel l’Ancien a peint vers 1563 la Tour de Babel où Dieu (encore lui) avait puni le trop-plein d’orgueil des hommes, et du même souffle semé la zizanie, en leur attribuant chacun une langue différente. L’incompréhension architecturale qui en a résulté me fait naturellement penser aux imbroglios que peuvent engendrer les pépins de communication et les transferts douteux d’une langue à une autre.

Avec toute l’assiduité possible, je partagerai avec vous des petites capsules, clins d’œil (lire inepties), bêtisiers, découvertes, nouveautés, articles et chroniques qui auront tous et toutes un lien avec l’industrie (wow, industrie, ça fait big !) langagière dans laquelle je marine allègrement depuis quelques décennies. Une sorte de salmigondis franco-anglo du troisième millénaire. J’aime le mot salmigondis et je voulais le mettre dans une phrase. C’est fait! Il me fera toujours plaisir de lire vos commentaires et partager vos trouvailles et références avec ma communauté (que j’imagine déjà quasi ingérable).

* Eh oui, la féminisation des titres était déjà périlleuse dans l’Antiquité